Messieurs les dirigeants de notre
planète, politiciens, députés, sénateurs, ministres et vous monsieur le président,
JE NE VEUX PAS FAIRE VOTRE GUERRE
Engoncés dans votre confort, financier
et totalement artificiel, contrôlé par les banques, la bourse et les vendeurs
d'armes et de pétrole, sécurisé vos les forces spéciales, votre police et votre
armée, vous n'avez rien vu arriver, vous n'avez peut-être rien compris ou vous
avez peut-être tout laisser faire. Maintenant, imbu de votre pouvoir soi-disant
démocratiquement obtenu, vous décidez de faire la guerre. Ce qui veut surtout dire
de NOUS FAIRE FAIRE la guerre, de nous faire subir la guerre, financièrement,
juridiquement, légalement – notamment avec un état d'urgence imbécile et des
lois déplacées – et bien sûr mortellement. Tout en nous expliquant que NOUS n'avons
rien compris, et que VOUS maîtrisez l'immaîtrisable. Alors tous ces morts,
victimes de votre guerre, VOUS n'hésitez pas à vous recueillir sur leurs tombes
encore fraîches, à parader lors de cérémonies souvenirs de VOTRE incompétence
et de VOTRE lâcheté. Les monuments aux morts qui ornent nos villages sont
autant de ces souvenirs de votre incompétence et de votre lâcheté. Aux morts de
la France, aux morts de votre impéritie et de votre démission.
JE NE VEUX PAS FAIRE VOTRE GUERRE
Je n'étais pas Charlie, je
n'étais pas à l'hyper casher, ni au Bataclan, ni en terrasse, je n'étais pas à
Nice, encore moins à l'église ; personne d'autre qu'eux, les victimes de votre
guerre, n'y était. Mais ce qui est sûr c'est que vous, moins que tout autre,
n'avez le droit de prétendre cela, d'affirmer votre présence au milieu des
victimes, au milieu des citoyens. Cessez donc d'honorer les morts du passé alors
que vous continuez de laisser les hommes d'aujourd'hui et de demain se faire
tuer par vos armes, votre argent, votre puissance factice, votre irresponsabilité.
JE NE VEUX PAS FAIRE VOTRE GUERRE
Ne me parlez plus de citoyenneté,
de nation, de respect. Ne me parlez plus de liberté, d'égalité, de fraternité.
Plus tant que vous n'oserez pas regarder votre vrai visage, que vous n'oserez
pas surmonter votre peur, que vous n'oserez pas avouer votre culpabilité.