vendredi 24 octobre 2014

Ma vie avec Charlotte

Ai reçu ce matin une nouvelle bien agréable à lire :




Bonjour Monsieur,

Je me permets de revenir vers vous pour vous signaler que votre ouvrage  
Ma vie avec Charlotte a été publié par les Éditions du Net.
Votre ouvrage est en vente sur notre site, ci-joint le lien :
Ma vie avec Charlotte.
[...]
D'ici quelques jours à deux semaines, votre ouvrage sera disponible sur
Amazon, Chapitre et Dilicom et la demande à la Fnac faite.
[...]
Bien cordialement,

Le comité de sélection


Alors, avis aux amateurs ! 
Comment passer deux ans à reprendre des cours à l'université lorsqu'on a (largement) dépassé les 50 ans, apprendre à connaitre les autres (plus jeunes évidemment), à les comprendre un peu, à les aimer aussi.
Ma vie avec Charlotte
Deux années dans un monde nouveau, dans un âge nouveau. Alors, j'observe, j'écoute, je note, je commente, je rédige, quelque chose qui s'apparente à un carnet de voyage, ou à un cahier intime. Ou quelque chose entre les deux. Et au fil de ces notes, au fil de ces clichés non photographiques mais textuels, au fil des ces mois et de ces semestres universitaires, se tisse une fiction, une particulière histoire … d'amour. Imprévue, improbable. Improvisée, imparable aussi. Ou tout simplement impossible.

A vos commandes ! 


 

lundi 20 octobre 2014

Micro-bibliothèque / épisode 4 : encore des questions


Ils étaient trois. Ados, dans les 13/14 ans, qui passaient et repassaient dans la rue. Curieux ou intrigués, il se sont finalement arrêtés devant la boite. L'un savait, l'autre imaginait, le troisième comprenait, chacun donnait son avis, interprétait la règle : "apportez un livre, emportez un livre". Mais ce qui les intriguait le plus, c'était que :
Y'a même pas de serrure !
C'est tout le temps ouvert, alors ?
N'importe qui peut se servir ?

Et lorsque je suis allé expliciter le fonctionnement de ce "service", la première remarque fut : "et si un ... enfin quelqu'un ... venait les voler ?"

Eh oui ! le vol ! Voler quelque chose qui est offert, qui est gratuit, pourquoi pas ? Alors on a bavardé, sur le pourquoi, le comment.

Peut-on raisonnablement voler un livre qui ne coûte rien, qui ne vaut plus grand chose (je parle d'espèces sonnantes, non du contenu littéraire) ?
Est-ce pour le revendre ensuite ? Mais à quel prix se vent un livre d'occase ? Quelques centimes, à  peine.
Est-ce pour le lire vraiment ? Mais, cette micro-bibliothèque est faite pour cela, lire des livres gratuitement, et même régulièrement, et même participer au partage. Même pas du troc, même pas de tractations, on dépose ce qu'on ne lit plus, on emporte ce qu'on veut lire.
Comment ça, pas trop de choix ? Mais qui en est responsable puisqu'il n'y a pas de bibliothécaire, pas de vendeur, pas de critique ? C'est le goût de chacun, le choix de tous.
Mais qui surveille au cas où ... quand même ... ? Mais personne, voilà bien le principe de base d'une micro-bibliothèque libre, pas d'adhésion, pas d'inscription, chacun et tout le monde responsable.

Je ne sais pas si ces trois jeunes, qui découvrent la lecture, qui réalisent que le livre est un objet de plaisir plus que de commerce, vont participer un peu beaucoup.
Découvrir une autre façon d'avoir, une autre façon de donner, c'est déjà beaucoup, non ?

dimanche 5 octobre 2014

Vingt minutes

Une pratique régulière d'écriture permettrait de lutter efficacement contre toutes sortes d'agressions physiques, ou encore d'accélérer la guérison ou le rétablissement suite à une opération. 15 à 20 minutes d'écriture quotidienne, sans soucis pour le thème ou même l'orthographe, permettraient d'observer des résultats.
In writing
ActuaLitté
20 minutes, c'est quoi ?

20 minutes, c'est le temps d'une petite séance de gym, assouplissement, étirement, de la tête aux pieds. Dérouiller gentiment muscles et articulations sans se faire mal, mouvements doux et lents. Pas d'efforts violents, pas de gonflette superflue, quelque chose de relax pour le corps, et pour l'esprit.

20 minutes, c'est  l'occasion d'une petite marche, tranquille. Le tour du quartier, ou bien aller chercher le pain, ou passer à la poste. Pas plus de 5 km/h, à peine 2 km, une balade de santé, à rythme moyen pour décompresser.

20 minutes, c'est  juste le temps pour l'aspirateur. Une pièce, peut-être une deuxième, avec un coup de chiffon rapide pour faire disparaitre quelques poussières dérangeantes. Se concentrer sur le va-et-vient de l'engin, se laisser enrober par le ronronnement lancinant qui vous vide la tête.

20 minutes, c'est le moment de lire le journal. Ou du moins d'en parcourir l'essentiel, s'arrêter sur un ou deux articles plus profonds, moins tape-à-l'oeil violents et accrocheurs. Histoire de savoir comment va le monde (hélas !).

20 minutes, c'est une méditation courte mais néanmoins intense. Dedans ou dehors si le temps s'y prête. Détendre son corps, fermer les yeux tout en ouvrant son esprit, écouter sans voir, observer sans observer, être présent tout simplement, avec son coeur, avec son corps.

20 minutes, c'est un long morceau de musique, entre Pink Floyd et Keith Jarrett, entre Neil Young et Jimi Hendrix, entre Scarlatti et Purcell. S'enfoncer dans une bulle musicale, oublier les trépidations environnementales ... pour s'y replonger plus ... "vivant".

20 minutes, c'est peut-être simplement une coupure. Ne rien faire et s'en délecter. Assis sur le banc dans la cour, ou semi-vautré dans le fauteuil devant la cheminée éteinte. Regarder sans voir, entendre sans écouter. Laisser se passer les événements, sans participer, une parenthèse dans notre vie quotidienne. Penser sans se poser de question. Ou ne pas penser.

20 minutes, c'est long et c'est court en même temps. Trop long ou trop court !