J'ai découvert Buzzati au cours d'un atelier conte.
Nous étions dans un endroit éloigné de tout, au milieu de nulle part. J'ai lu
Le K et j'ai su ce que j'aimerais raconter à partir de ce jour.
Histoires
noires, humour noir, amour noir.
Le temps n'existe pas chez Buzzati, ou plutôt le temps est vide, c'est la réalité qui n'existe pas. Notre réalité, notre quotidien, notre banalité sont métamorphosés à travers les écrits de Buzzati.
Du Désert des Tartares aux Nuits difficiles,
de L'utilité de l'attente à la Panique du roi,
de la Jeune fille qui tombe à Esclave,
l'angoisse est teintée d'humour, de poésie, d'imaginaire, de merveilleux, de fantastique, d'effroi, mais elle nous obsède au fond de notre vie, jusqu'au fond de notre mort.
Dino Buzzati, né le 16 octobre 1906
à San
Pellegrino dans le nord de la Vénétie
et mort le 28
janvier 1972 à Milan.
On a dit que Buzzati était surréaliste dans ses contes, existentialiste dans ses romans. On lui a collé diverses étiquettes, l'associant à Camus, Sartre, et même Queneau et Perec.
Pourquoi pas ?
Pourquoi pas ?
La seule
chose dont je sois réellement sûr, c'est qu'il est mort. Il y a 40 ans !