FB is dead

FB (prononcer fessebouc) est en panne ! 

Ce soir, vendredi 17 février 2012, à 21h19, 

FB ne répond plus.

Ou plutôt il répond comme il y a dix ou vingt ans. Rappelez-vous, la page du navigateur reste vide, les emplacements des photos sont bien encadrés d'un mince trait noir, mais pas de photo à l'intérieur du cadre. Et en bas à gauche tourne sans fin le message transfert de données depuis www.facebook.com ... 

Il ne manque que le bruit, que les jeunes ne connaissent plus, vous savez, le bruit du modem 56K (oui oui 56 kbytes pas un de plus) qui tentait désespérément d'établir une connexion difficile. Comme une radio bredouillante mal réglée les facebook parlent aux facebook. Qui essaie en vain ce soir. On attend en vain le défilement

ligne

à

ligne

seconde à seconde, des images si nombreuses. Les petites, toutes petites, se permettent une apparition rassurante mais insuffisante. On attend.

Ce soir, pas d'amis, pas d'événement, pas de messages. Pourtant ça bouge, ça tourne, ça fait semblant, mais ... rien. Ce soir, je suis ... seul, seul au monde. 

Non, non, en fait, je déconne ! 

Pas à propos de la "panne", mais à propos de l'importance que ça reflète pour moi, parce que, à la vérité, je ne suis pas un adepte de FB. Je veux dire, je suis membre, j'ai établi mon profil, succinct mais quand même, j'ai quelques amis, j'ai même publié un ou deux trucs là-dessus, un article, un événement, et je jette un oeil une fois de temps en temps, mais je vais m'y mettre, promis ! 

 

Sauf que aujourd'hui, juste là maintenant, la patience – dont tout informaticien ne doit en aucun cas se départir – atteint sa limite.

Alors, pas de FB, mais au moins ça m'aura donné un article de blog.

Et si jamais ... 
si jamais FB était mort à tout jamais, 
piraté, infecté, condamné. 
A tout jamais !

Allez ! courage ! il faut y croire – l'optimisme est la deuxième qualité indispensable aux informaticiens –, alors ...
j'essaye encore . . . . . . . . .   .    .     .     .     .      .       .        .        .