vendredi 1 septembre 2023

Toni Morrison. Je connaissais le nom, la réputation, l'aura de cette grande écrivaine. J'en avais plus qu'entendu parler, j'en arrivais à me dire que je loupais quelque chose d'important, une littérature particulière. Et le livre m'est apparu un jour. Le premier roman de Toni Morrison, "L'oeil le plus bleu", je ne l'ai pas acheté, ni volé, mais il est apparu un jour dans ma boite à livres (voir un ancien blog qui parle de cette boite installée en 2013), et je l'ai emprunté. Pas lu tout de suite, "stocké" un long moment, comme si j'étais certain que je devais le lire, que j'allais le lire. 

Et aujourd'hui, c'est chose faite. Lu, aimé ! Autant l'écriture que l'histoire, autant le fond que la forme. Une attente (une procrastination ?) bénéfique qui débouche sur un vif plaisir à m'être plongé dans ce livre. Alors début d'une longue découverte ? Pas sûr ! Du moins pas tout de suite pas maintenant. Peut-être la crainte de ne pas retrouver cette première "vision" dans les autres oeuvres de Morrison. Rester sur mon plaisir immédiat ! Attendre encore. Mais à coup sûr il me faudra revenir vers Toni Morrison, continuer à la découvrir, à la connaître, si passionnante, si inspirante, et si vraie !

Wikipedia : 

Le livre est publié par Holt, Rinehart et Winston en 1970. Il reçoit un accueil favorable de la part de John Leonard, critique littéraire au New York Times, qui parle d'une « prose si précise, si fidèle à la parole et si chargée de douleur et d'émerveillement que le roman devienne une poésie » et précise « Mais The Bluest Eyes, c'est aussi de l'Histoire, de la sociologie, du folklore, des cauchemars et de la musique »

 L'oeil le plus bleu - 1