vendredi 11 novembre 2016

La nostalgie n'est pas une maladie

Tu te balades dans les rues de la ville où tu as passé ton adolescence, ta jeunesse. Tu marches solitaire au milieu des rues, places, espaces tant de fois parcourues il y a si longtemps. Tu regardes les gens, tu observes les visages, tu cherches un regard connu, tu voudrais reconnaître un copain, une connaissance de ce temps-là. 


On s'arrête on se dévisage, on se reconnait. On n'est pas sûrs. Alors, on ose un mot, une question. On ne sait pas trop quoi dire, quoi faire. S'embrasser dans la rue, se serrer sobrement la main. Quelques phrases navrantes de banalités, quelques silences interrogateurs, et puis quoi ? 

Mais peine perdue. Aucun signe, aucun passant ne te rappelle ceux que tu as fréquentés, ceux que tu as aimés. Tes anciens amis, copains, connaissances sont ailleurs, partis, perdus. peut-être même certains sont-ils déjà ... morts. En tout cas, ils sont certainement plus vieux, comme toi, plus loin, comme toi !
Alors, tu poursuis ton chemin, ta quête perdue d'avance à travers les traces de ton passé. Bribes de nostalgie, éclats de souvenir, restes de tous ces bons – et moins bons – moments. 
Quand j'étais jeune ...

Tu as reconstruit un morceau de ton histoire, tu continues ta balade plus tranquille, plus rassuré. 
Plus vivant !