mercredi 16 mai 2012

Lassitude

Ne plus avoir le goût. Perdre les sensations. Oublier le désir, l'envie. Le plaisir !

Alors, on regarde autour de soi, on cherche un appui, une épaule compatissante, un regard encourageant, un sourire franc. 
On respire bien fort, on cherche au plus profond de soi-même le petit quelque chose, le soupçon de certitude –vraie fausse certitude– enseveli sous des tonnes de doute.
Et puis ... on le fait !
Et ça fonctionne, un peu ou beaucoup. Mais pas toujours passionnément
Plutôt, on dirait que ça fonctionne comme par habitude, comme par routine.
NOOOOOOON ! 

Pas de routine, pas de sentier tout tracé, de voie large ouverte. 
Mais des chemins de traverses,
des labyrinthes mystérieux,
des impasses obscures,
des ponts infranchissables,
des précipices insondables,
des aires de repos isolées au milieu de nulle part où on se retrouve seul et haletant,
tous ces obstacles qui forcent à avancer, à faire sa voie, à creuser le sillon, ni droit ni profond, parfois imperceptible, ou même invisible, souvent pénible et résistant, creuser jusqu'à ... demain.
Mais le retour en arrière est autorisé, le droit de se tromper, le droit de prendre son temps pour choisir, le droit d'hésiter, et même ... le droit d'attendre, de demander conseil, de crier à l'aide. 
Le droit au doute, au soupçon de doute enseveli sous des tonnes de certitude.

En route !
Le chemin sous les pieds, un pas après l'autre, un Nième pas après tous les autres.



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